Formation de nos sœurs
Cinq étapes aident à approfondir le choix de devenir Sœur Auxiliatrice : le temps de discernement des motivations, la candidature, le noviciat, la profession de vœux temporaires puis les vœux définitifs.
Des étapes essentielles pour reconnaitre sa vocation religieuse apostolique ignatienne : “Saisie par l’amour du Christ, je désire centrer ma vie sur Lui, aimer et servir le monde d’aujourd’hui, être témoin du Royaume qui grandit, chercher Dieu en toutes choses.”
Au départ, la jeune femme reconnait en elle un appel à la vie religieuse, telle qu’elle est définie par une congrégation catholique : la suite du Christ selon les vœux (pauvreté, chasteté dans le célibat et obéissance).
Cet appel doit être identifié, et la jeune femme doit prendre le temps d’y réfléchir tout en étant accompagnée. Un temps de retraite spirituelle est important pour voir si elle se sent vraiment appelée à la vie religieuse.
Si l’invitation à la vie religieuse est confirmée, et si elle sent que l’Institut des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire peut répondre à son désir de suivre le Christ dans cette forme de vie, elle prend alors contact avec les Auxiliatrices les plus proches de son lieu de résidence. Il s’agit d’une étape de connaissance mutuelle sans engagement de part et d’autre.
Si ces premiers contacts lui semblent fructueux et en accord avec son désir profond de vie religieuse, et si elle sent que le charisme de l’Institut lui parle, elle peut alors passer à l’étape suivante. Si sa demande est acceptée, la congrégation lui propose une période de candidature.
La durée et la forme varient selon les situations, mais elle est généralement plus longue quand les candidates se présentent plus jeunes.
Souvent, cela inclut une période de vie communautaire pour permettre de vérifier si ce mode de vie convient. Après une retraite que l’on appelle « retraite d’élection » (ou de choix de vie) selon les Exercices spirituels de saint Ignace, et si son désir est confirmé, la personne peut demander à être admise au noviciat.
Actuellement, l’Institut compte deux noviciats internationaux : l’un en France (francophone) et l’autre à Nairobi au Kenya (anglophone).
Le noviciat dure deux ans, avec des temps au noviciat même, en inter noviciat (rassemblement de congrégations pour des temps communs de formation sur les vœux, la vie communautaire, l’étude des constitutions, etc.) et des temps de stage extérieur pour expérimenter la mission de l’Institut.
Un temps dans une communauté apostolique est aussi prévu pour vérifier de part et d’autre que cela convient.
Le noviciat est un vrai temps de discernement, laissant ouvert le choix de prononcer des vœux ou de poursuivre une vie de laïque ou de rejoindre une autre congrégation ou groupe d’Église. Il n’y a pas d’autre engagement que celui de se prêter loyalement au parcours proposé.
À la fin du noviciat de deux ans, si elle se sent confirmée dans son chemin, la novice demande à prononcer ses premiers vœux pour une durée d’un à trois ans. Si elle est admise, elle rejoint une communauté tout en continuant sa formation avec des études théologiques ou professionnelles et/ou un apostolat adapté à ses capacités.
Selon le droit canon, la profession temporaire dure en général six ans, mais elle peut être prolongée, si nécessaire, jusqu’à neuf ans.
Après quelques années d’expérimentation de la vie auxiliatrice vient le moment de l’intégration définitive : au cours d’une célébration, la Sœur s’engage pour toute sa vie à vivre selon les trois vœux de pauvreté, chasteté et obéissance à la suite du Christ et à la manière des Auxiliatrices.
Si ces phrases ont un écho particulier en vous, prenez contact avec la communauté la plus proche de chez vous. Nous serons ravies de vous renseigner davantage sur la congrégation !
- Je brûle d’accueillir l’amour de Dieu au plus profond de moi, de me laisser transformer par Lui et de l’annoncer.
- Je crois qu’il n’y a pas de frontières à cet amour… Je désire vivre une solidarité large, universelle, active, en particulier sur les lieux frontières de l’Église et du monde.
- Je désire me rendre proche de celles et ceux que l’on oublie, des petits, de celles et ceux qui sont blessés dans leur dignité humaine, et qui suivent Jésus-Christ dans sa Pâque.
- Je me sens à l’aise avec les Sœurs Auxiliatrices rencontrées et les communautés croisées.