C’est en France qu’a été fondé l’Institut des Auxiliatrices des Âmes du Purgatoire en 1856. Les premières sœurs se sont rapidement installées dans la maison de La Barouillère, aujourd’hui en plein cœur de Paris mais à l’époque dans les faubourgs, et le premier appel auquel les sœurs ont répondu est le soin des malades pauvres du quartier.
La majorité des sœurs vivent dans de petites communautés de quatre à six sœurs. Elles partagent la vie quotidienne ordinaire et font les courses, la cuisine etc. Rassemblées pour la mission, elles vont à la rencontre de celles et ceux vers lesquels elles sont envoyées. Leur vie communautaire est rythmée par la prière, des temps réguliers de partage et de relecture, mais aussi de fête ou de détente. Une vingtaine de sœurs sont accueillies dans des maisons pour personnes âgées dépendantes.
Les sœurs de toute la Province se retrouvent plusieurs fois par an (assemblée annuelle, week-end de formation sur un thème, groupes de génération, fêtes).
La Province a la responsabilité de la maison d’accueil de La Barouillère qui reçoit les sœurs de tout l’Institut pour des sessions et commissions de travail ainsi que des groupes ecclésiaux ou à vocation sociale, ou encore des réfugiés, des parents qui ont un enfant hospitalisé ou des jeunes qui cherchent un lieu de silence.
Nos missions
Les Auxiliatrices de la province de France-Belgique agissent dans des domaines variés dans le monde professionnel ou associatif ou en lien direct avec l’Église : éducation, santé, travail social, aide aux réfugiés, aumônerie d’hôpital, aumônerie de prison, pastorale auprès des Tsiganes, catéchuménat, accompagnement spirituel, centres spirituels, pastorale des jeunes, théologie…Selon la formule d’Eugénie Smet, les horizons sont larges pour que les sœurs puissent « aider à tout bien quel qu’il soit ».